Bernard Formica     

Notre troupe souhaite remercier particulièrement  Bernard Formica pour les 30 années consacrées aux Tréteaux du Parvis rebaptisés par la suite Tréteaux-de-Cossonay. Toute sa sensibilité et son amour du théâtre se sont dévoilés dans le choix des pièces proposées à la troupe.

Ce ne sont pas moins de 20 pièces qu'il a mises en scène depuis 1987 dont par exemple :  2002 : « La fée de l’Etang » création de Simone Collet 2004 : « Danser à Lunghnasa » de Brian Friel 2005 : « Le Noir te va si bien » de jean Marsan
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Tantôt acteur, décorateur, metteur en scène et Président de la troupe, il a toujours su apporter sa touche personnelle à son œuvre.  Sa sensibilité, son coup d’œil et sa patience font de lui un metteur en scène à l’écoute des intentions de l’auteur mais aussi des compétences de chaque comédien.  

Ses talents de constructeur de l’éphémère l’ont conduit au poste de décorateur.  Char, planches, peinture, vis, perceuse et autres clous, lui ont livré les secrets d’une petite vingtaine de décors souvent audacieux, voir astucieux et qui ont même parfois déambulé de villes en villages et s’ouvrant tels une boîte à surprise, sur les places de spectacle.

Très souvent secondé par Anne, son épouse, dans le rôle de : maquilleuse-accessoiriste-cuisinière-petite main-médiatrice-consolatrice-etc, toujours disponible pour chacun et chacune.

Après toutes ces années, Bernard, désireux de prendre du repos, a décidé de démissionner de ses différents rôles au sein de la troupe tout en nous assurant de son soutien ponctuel en cas de besoin.

La troupe a surtout su garder, avec un noyau de fidèles acteurs, l'enthousiasme du début, les éclats de rire et la volonté d'un travail appliqué.  

Riche de son expérience, les Tréteaux-de-Cossonay repartent dans une nouvelle aventure et fêteront leurs 30 ans avec une création de Christophe Nicolas et sous sa direction. Cette pièce inspirée du canevas de Carlo Gozzi, écrivain et dramaturge italien du XVIIIème nous emmène dans un monde imaginaire où toute ressemblance avec le nôtre n’est pas fortuite !